Le non recours à la consultation postnatale au Burkina Faso - Dabré, Drissa
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Le recours aux soins postnatals fait partie des investissements en capital humain dont la connaissance approfondie des déterminants est nécessaire pour l'amélioration de la santé maternelle. Le principal objectif de cette étude était de rechercher les facteurs associés au non recours à la consultation postnatale des femmes au Burkina Faso. Nos analyses ont porté sur un échantillon de 10334 mères âgées de 15-49 ans parmi lesquelles, 1564 femmes soit 15,1% n'ont pas eu recours aux soins postnatals auprès des institutions sanitaires. Selon les analyses multivariées menées par régression…mehr

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Produktbeschreibung
Le recours aux soins postnatals fait partie des investissements en capital humain dont la connaissance approfondie des déterminants est nécessaire pour l'amélioration de la santé maternelle. Le principal objectif de cette étude était de rechercher les facteurs associés au non recours à la consultation postnatale des femmes au Burkina Faso. Nos analyses ont porté sur un échantillon de 10334 mères âgées de 15-49 ans parmi lesquelles, 1564 femmes soit 15,1% n'ont pas eu recours aux soins postnatals auprès des institutions sanitaires. Selon les analyses multivariées menées par régression logistique, l'éducation de la femme, sa religion, son ethnie, sa capacité à décider elle-même de sa santé constituent des freins à l'utilisation des soins postnatals. Du point de vue économique, nous avons relevé le niveau de vie de son ménage et son occupation. L'étude montre par ailleurs que le groupe de facteurs liés aux services de santé (utilisation de la consultation prénatale et le lieu de l'accouchement) est le plus influent du non recours à la consultation postnatale comparativement aux groupes de facteurs démographiques, socioculturels et économiques.
Autorenporträt
Consultant en sciences sociales après des études en sciences de la santé et de la population. Il a participé à des travaux de recherche sur la santé sexuelle et reproductive des jeunes et adolescents de 12 à 24 ans, les inégalités de genre dans les institutions sociales au Burkina Faso. Aussi, a-t-il effectué des travaux d¿évaluation de programmes.