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Les violences paroxysmiques qui peuvent traverser l'institution scolaire sont la matière d'une surmédiatisation par les médias à l'exemple de l'agression d'une enseignante par un de ses élèves dans un collège à Créteil en octobre 2018.D'après Éric Debarbieux (2006), " La violence est un sujet à haut risque de manipulation ". D'une part, par le monde de la sécurité ; d'autre part par la sphère politique et enfin, objet du cadre de mes recherches, le traitement fait par une exagération médiatique.Les recherches scientifiques de ces trente dernières années tendent à prouver que les principales…mehr

Produktbeschreibung
Les violences paroxysmiques qui peuvent traverser l'institution scolaire sont la matière d'une surmédiatisation par les médias à l'exemple de l'agression d'une enseignante par un de ses élèves dans un collège à Créteil en octobre 2018.D'après Éric Debarbieux (2006), " La violence est un sujet à haut risque de manipulation ". D'une part, par le monde de la sécurité ; d'autre part par la sphère politique et enfin, objet du cadre de mes recherches, le traitement fait par une exagération médiatique.Les recherches scientifiques de ces trente dernières années tendent à prouver que les principales violences en milieu scolaire sont les microviolences, le bullying, selon l'expression des anglo-saxons. C'est-à-dire le harcèlement entre pairs. Mais qu'en est-il dans la Caraïbe ? Quelles sont les principales incivilités et délinquances qui caractérisent le secondaire en Martinique et à Sainte-Lucie ? En s'intéressant au point de vue des acteurs, il s'agira, à partir d'enquêtes de victimationet d'entretiens, de faire la lumière sur cette thématique importante qui concerne potentiellement une part grandissante de la jeunesse caribéenne.
Autorenporträt
Didier LÉON, étudiant à l¿école supérieure du professorat et de l¿éducation de l¿académiede Martinique (ESPE), composante de l¿université des Antilles (UA).