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Le Cameroun doit souscrire à l'exigence quasi universelle d'intégrer les TIC (Technologies de l'Information et de la Communication) dans son système éducatif. De ce chantier gigantesque, a priori administratif, a été extraite une problématique universitaire, fort complexe, relative à la formation didactique des enseignants de français. Cette langue française y revêt le statut polémique de français langue seconde (Cuq, 1991). La thèse, dont ce livre découle, s'inscrit dans le champ des sciences du langage, en adoptant cependant une approche systémique (Le Moigne, 1977) et nécessairement…mehr

Produktbeschreibung
Le Cameroun doit souscrire à l'exigence quasi universelle d'intégrer les TIC (Technologies de l'Information et de la Communication) dans son système éducatif. De ce chantier gigantesque, a priori administratif, a été extraite une problématique universitaire, fort complexe, relative à la formation didactique des enseignants de français. Cette langue française y revêt le statut polémique de français langue seconde (Cuq, 1991). La thèse, dont ce livre découle, s'inscrit dans le champ des sciences du langage, en adoptant cependant une approche systémique (Le Moigne, 1977) et nécessairement transdisciplinaire (Nicolescu, 1996). Cette méthode holistique a été identifiée comme seule susceptible de prendre en charge la complexité (Morin, 1982) de la présente thématique. En effet, partant de la situation sociolinguistique du Cameroun - pays officiellement bilingue (français, anglais), parallèlement à ses 300 langues nationales - l'étude révèle les liens épistémologiques (Popper, 1963) technologiques (Karsenti, 2005) et éthiques (Comenius, 17e siècle) qui existent entre le statut du français dans un tel contexte plurilingue, la formation des enseignants et les TIC.
Autorenporträt
Docteur en didactique du français, Université Paris 8, l'auteur est professeur de français au Rectorat de Créteil en Île-de-France . Au Cameroun, son pays natal, et comme diplômé de l'Ecole Normale Supérieure du Cameroun,il avait servi dans les Ecoles Normales d'Instituteurs et comme cadre chargé de la communication au ministère de l'éducation.