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La résistance aux rouilles foliaires à Melampsora larici-populina constitue un critère de sélection des peupliers cultivés. Faisant face au contournement de toutes les résistances qualitatives déployées, les sélectionneurs s'intéressent à la caractérisation des résistances partielles présentes dans les populations naturelles de peuplier noir (P. nigra). Par la mise en place de tests pathologiques, l'étude présentée ici a pour objectifs de préciser le déterminisme génétique des résistances partielles de P. nigra et de valider les effets d'un QTL majeur hérité d'un clone mâle résistant. Une…mehr

Produktbeschreibung
La résistance aux rouilles foliaires à Melampsora larici-populina constitue un critère de sélection des peupliers cultivés. Faisant face au contournement de toutes les résistances qualitatives déployées, les sélectionneurs s'intéressent à la caractérisation des résistances partielles présentes dans les populations naturelles de peuplier noir (P. nigra). Par la mise en place de tests pathologiques, l'étude présentée ici a pour objectifs de préciser le déterminisme génétique des résistances partielles de P. nigra et de valider les effets d'un QTL majeur hérité d'un clone mâle résistant. Une variation quantitative et des interactions génotype x souche significatives, ont été mises en évidence chez 7 clones et leurs descendances F1. Une nouvelle composante de résistance " pseudo - quantitative ", traduisant une réaction d'hypersensibilité, a été identifiée pour la première fois chez P. nigra. Le QTL précédemment détecté a été validé dans deux fonds génétiques, mettant en évidence une forte additivité de l'allèle favorable. 17 nouveaux QTL, avec des effets trait et souche-spécifiques ont été détectés. Ils se situent dans des régions enrichies en gènes de résistance de type NBS-LR.
Autorenporträt
Elise Albert a été diplômée 'Ingénieur en Agriculture' de l'Ecole Supérieure d'Agriculture d'Angers en 2013. Elle a réalisé son stage de fin d'étude à l'INRA d'Orléans en travaillant sur la rouille foliaire du peuplier sous la direction de Catherine Bastien. Elle poursuit aujourd'hui sa formation en génétique par un doctorat à l'INRA d'Avignon.