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En recommandant ce livre au public français qui s'intéresse au grand problème philosophique et religieux de notre époque, je n'entends pas en contresigner dans le détail toutes les opinions. Si les idées principales m'en paraissent lumineusement exposées et victorieusement déduites, il renferme aussi des affirmations et des hypothèses qui diffèrent de mes vues personnelles. Toutefois, ayant tenté moi-même, dans un ouvrage d'un caractère différent(1) de montrer, par l'histoire vivante, l'antiquité, la continuité et l'unité fondamentale de la doctrine ésotérique, centre générateur et synthèse…mehr

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Produktbeschreibung
En recommandant ce livre au public français qui s'intéresse au grand problème philosophique et religieux de notre époque, je n'entends pas en contresigner dans le détail toutes les opinions. Si les idées principales m'en paraissent lumineusement exposées et victorieusement déduites, il renferme aussi des affirmations et des hypothèses qui diffèrent de mes vues personnelles. Toutefois, ayant tenté moi-même, dans un ouvrage d'un caractère différent(1) de montrer, par l'histoire vivante, l'antiquité, la continuité et l'unité fondamentale de la doctrine ésotérique, centre générateur et synthèse finale de toutes les religions, je crois de mon devoir de signaler un livre, où cette même doctrine est présentée avec une précision et une rigueur conformes au besoin scientifique de notre temps. C'est aujourd'hui un fait reconnu par les théologiens intelligents et sincères de toutes les églises que le dogme chrétien tel qu'il s'enseigne depuis dix-huit cents ans ne répond plus aux besoins de notre époque. La contradiction entre la science et la religion traditionnelle est devenue si manifeste en ce siècle, que les défenseurs à outrance de l'orthodoxie officielle ont appelé quelquefois la science une invention du diable, et que par contre beaucoup de savants et de philosophes matérialistes ou positivistes ont conclu non-seulement à l'extinction de la religion comme institution sociale, mais encore des doctrines spiritualistes qui lui servent d'appui. Mais les penseurs qui connaissent les lois historiques, ceux qui se rendent compte des invincibles besoins religieux de l'homme, lors même qu'ils ne se doutent pas des capacités transcendantes de son âme, entrevoient pour le christianisme une de ces grandes évolutions sans lesquelles les religions sont fatalement condamnées à périr, évolution qui, en lui conservant sa beauté morale, renouvellerait sa force spirituelle et la mettrait en harmonie avec la science moderne. Le livre de Mme Kingsford et de M. Maitland répond dans une large mesure à ce besoin impérieux de notre temps. C'est à la fois une synthèse du passé et une reconstruction en vue de l'avenir. Son originalité consiste en ce qu'il expose des idées habituellement enveloppées d'étranges symboles ou de formules obscures dans le langage clair de la philosophie moderne. Un mérite non moins grand est de les appuyer sur des données empruntées aux sciences, notamment à la physiologie et à l'embryogénie...

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Autorenporträt
Anna Kingsford (née Annie Bonus, le 16 septembre 1846 à Maryland Point, dans le quartier de Stratford, à Londres, et décédée le 22 février 1888 à Londres) fut une militante féministe, écrivain, médecin, théosophe, spiritualiste et hermétiste anglaise. Elle s'engagea également pour le végétarisme et contre la vivisection. Elle fut une des premières Anglaises à obtenir un doctorat en médecine. Issue d'une riche famille londonienne, elle reçut une éducation classique, principalement à domicile. Au décès de son père, elle hérita d'une rente considérable dont elle devait conserver la complète jouissance, même une fois mariée, contrairement aux dispositions légales de l'époque. Désirant cependant travailler, elle se heurta aux préjugés de la société de son époque qui lui en refusaient la possibilité. En 1867, elle épousa un de ses cousins qui lui avait promis de lui laisser une entière liberté dans le mariage. L'année suivante, elle s'engagea pour le droit de propriété des femmes mariées et publia un pamphlet féministe. En 1870, alors que son époux était pasteur anglican, elle se convertit au catholicisme et au végétarisme. Installée avec sa famille (elle eut une fille) à Atcham, près de Shrewsbury, elle acheta en 1872 un magazine londonien, The Lady's Own Paper. Devenue directrice et rédactrice en chef, elle passa de plus en plus de temps dans la capitale. Là, elle découvrit la vivisection. Pour lutter plus efficacement contre celle-ci, elle décida de faire des études de médecine afin de vérifier par elle-même si la vivisection était nécessaire à la science. Les études de médecine étant interdites aux femmes au Royaume-Uni, elle partit pour Paris. Elle fut reçue docteur en 1880 avec une thèse, en français, sur le végétarisme. De retour à Londres, elle y ouvrit un cabinet médical où elle rencontra un grand succès, surtout auprès des femmes qui appréciaient d'avoir affaire à un médecin femme. Elle se rapprocha dans les années 1880 des milieux ésotériques et hermétiques londoniens. Elle devint spiritualiste et théosophe. Plutôt chrétienne mystique, elle s'entendit mal avec les théosophes imprégnés de philosophies orientales. Elle fonda en 1884 l'Hermetic Society qui fut précurseur de l'Ordre hermétique de l'Aube dorée. Elle décéda en 1888 d'une tuberculose. Elle est enterrée dans le cimetière de l'église St-Eata, celle où officiait son mari, à Atcham.