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Seminar paper de l’année 2021 dans le domaine Didactique du français - Litérature, uvres, note: 6 (sehr gut - Schweiz), Université de Fribourg - Universität Freiburg (Schweiz), cours: LT16, langue: Français, résumé: D’une manière générale, le genre testimonial regroupe des textes écrits par des témoins affirmant dans leur texte leur intention de témoigner, cette intention se caractérise par le fait que ce qui est transmis l'est par ceux qui l'ont vécu, ceux qui ont été des victimes rescapées de la violence guerrière. Concernant les témoignages de déportés, ils contiennent un double caractère,…mehr

Produktbeschreibung
Seminar paper de l’année 2021 dans le domaine Didactique du français - Litérature, uvres, note: 6 (sehr gut - Schweiz), Université de Fribourg - Universität Freiburg (Schweiz), cours: LT16, langue: Français, résumé: D’une manière générale, le genre testimonial regroupe des textes écrits par des témoins affirmant dans leur texte leur intention de témoigner, cette intention se caractérise par le fait que ce qui est transmis l'est par ceux qui l'ont vécu, ceux qui ont été des victimes rescapées de la violence guerrière. Concernant les témoignages de déportés, ils contiennent un double caractère, puisqu’ils assurent aussi bien la reconstruction de l’identité personnelle du déporté que la restitution et la transmission d’une mémoire. Pour George Perec, les récits concentrationnaires sont la]transformation d'une expérience [traumatisante] en langage. Quant à Robert Antelme, il ne cherche pas à transmettre une connaissance générale sur le Lager mais à répondre à la nécessité de fidélité et de sincérité à travers l’usage d’un langage adapté. En effet, L’espèce humaine relate avant tout l’expérience concentrationnaire. Antelme cherche à témoigner d'une expérience unique, mais il ne veut pas en faire uniquement une histoire personnelle et individuelle ; il veut retracer la vie d'un kommando d'un camp de concentration allemand. Cependant, la littérature concentrationnaire a suscité de nombreux débats après la Seconde Guerre mondiale. Les critiques littéraires préfèrent rajouter l’adjectif qualificatif concentrationnaire afin de souligner leur origine et de marquer ainsi la distance qui les sépare de la littérature. Les critiques littéraires et les scientifiques refusent d’admettre la littérarité de ces écrits, car selon eux l’expérience d'un déporté ne peut donner naissance à une chef d’œuvre. De leur point de vue, les témoignages se concentrent premièrement sur la transmission du vécu, privilégiant ainsi la fonction communicative. Par conséquent, les témoignages ne répondent pas aux exigences esthétiques.