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Il est apparu dans le paysage culturel Koutammakou du Togo, classé sur la Liste du patrimoine mondial en 2004, des constructions aux formes rectangulaires avec des matériaux modernes (fer, ciment, clous,...). Ces matériaux sont différents de ceux de l'habitat traditionnel Takienta. Or le paysage culturel a été façonné voire modelé et structuré suivant l'esprit dans lequel l'habitat est conçu par les Batammariba (ceux qui façonnent la terre). Nous voulons, à travers cette étude, comprendre ce qui est la cause de la présence du bâti moderne dans ce milieu purement traditionnel. L'objectif…mehr

Produktbeschreibung
Il est apparu dans le paysage culturel Koutammakou du Togo, classé sur la Liste du patrimoine mondial en 2004, des constructions aux formes rectangulaires avec des matériaux modernes (fer, ciment, clous,...). Ces matériaux sont différents de ceux de l'habitat traditionnel Takienta. Or le paysage culturel a été façonné voire modelé et structuré suivant l'esprit dans lequel l'habitat est conçu par les Batammariba (ceux qui façonnent la terre). Nous voulons, à travers cette étude, comprendre ce qui est la cause de la présence du bâti moderne dans ce milieu purement traditionnel. L'objectif premier est de connaître le degré de transmission du savoir-faire lié à la construction de la Takienta. Ensuite, comprendre si c'est le désintéressement à ce savoir-faire qui explique la présence du bâti moderne dans le paysage. Il ressort de cette recherche que l'apparition des bâtis modernes dans le paysage n'est qu'en partie due au désintéressement du savoir-faire. La principale cause est liée aux nouveaux besoins des Batammariba. En effet, pour éviter la disparition complète de cet habitat de l'univers Tammari, il faut que la transmission du savoir-faire lié à sa construction se pérennise.
Autorenporträt
L¿auteur est architecte, diplômé de l¿École Africaine des Métiers d¿Architecture et d¿Urbanisme (EAMAU) de Lomé au TOGO. Il a également obtenu une Maîtrise Sc. Aménagement option Conservation de l¿Environnement Bâti à l¿Université de Montréal. Il travaille actuellement à la Commission de la Santé et de la Sécurité du Travail (CSST) à Montréal.