Les problèmes d'assainissement constituent une préoccupation majeure dans les villes des pays en développement. Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo (RDC) n'échappe pas à ce constat. En effet, à ce jour, cette ville ne dispose d'aucune station de traitement des eaux usées, ce qui constitue un danger permanent pour la santé des populations et pour l'intégrité de l'environnement. D'où la nécessité de traiter les eaux usées domestiques avant leur renvoi dans la nature afin de réduire leurs impacts négatifs. Dans cette optique, le traitement des eaux par macrophytes est une technologie simple, moins coûteuse et appropriée pour les pays en développement.Bien que conçues pour un contexte rural, les petites centrales à macrophytes comme celle de Jougar en Tunisie, peuvent dans certains cas trouver une application en milieu urbain, comme mesure palliative, en situation de très grand besoin. L'enjeu de cette étude consiste à évaluer les performances de cinq (5) stations de traitement des eaux usées et d'identifier les macrophytes susceptibles d'être utilisés à Kinshasa, à travers la mise en place d'une station pilote similaire.