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L'étude du déclassement social dans la première moitié du XIXe siècle a été réalisée grâce à l'analyse d'un corpus rassemblant plus de 5000 demandes de secours émanant de l'élite de l'Ancien Régime. Il apparaît que l'ancienne noblesse d'épée provinciale s'est révélée la plus vulnérable, et a eu le plus de difficulté à s'adapter après le choc révolutionnaire; les anoblis, en particulier le milieu de la robe, semblent avoir mieux réussi à se repositionner. En ce qui concerne la bourgeoisie, c'est son élite urbaine, intellectuelle, ainsi que les officiers et ceux liés étroitement par leurs…mehr

Produktbeschreibung
L'étude du déclassement social dans la première moitié du XIXe siècle a été réalisée grâce à l'analyse d'un corpus rassemblant plus de 5000 demandes de secours émanant de l'élite de l'Ancien Régime. Il apparaît que l'ancienne noblesse d'épée provinciale s'est révélée la plus vulnérable, et a eu le plus de difficulté à s'adapter après le choc révolutionnaire; les anoblis, en particulier le milieu de la robe, semblent avoir mieux réussi à se repositionner. En ce qui concerne la bourgeoisie, c'est son élite urbaine, intellectuelle, ainsi que les officiers et ceux liés étroitement par leurs fonctions à la Cour et à la noblesse, qui ont vu leur situation sociale s'effondrer. Les raisons du déclassement s'avèrent en majorité liées à la conjoncture politique, notamment révolutionnaire, mais elles sont dues aussi en large partie à des épreuves personnelles, qui, en se recoupant, témoignent de véritables faits sociaux. Des traits de l'Ancien Régime se perpétuent : les femmes, les branchescadettes et provinciales des lignages, sont davantage sujettes au déclin social.
Autorenporträt
Ploquin Claret, Nathalie
Née en 1972, Nathalie Ploquin-Claret a soutenu son Doctorat, "Elites nobiliaires et mobilité descendante, France, 1800-1914", qui a reçu les félicitations du jury, à l'Université de Lyon en 2005. Elle est par ailleurs professeure d'Histoire depuis 1995.