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A la veille du Premier conflit mondial, le réseau ferré suisse est l'un des plus dense d'Europe. Le percement des tunnels du Gothard et du Simplon font déjà du réseau national la plaque-tournante naturelle du trafic de transit européen. A cette époque, tous les observateurs s'accordent également à dire que l'arrivée des chemins de fer a eu des effets bénéfiques sur l'économie du pays. En centrant l'analyse sur les politiques tarifaires marchandises, cet ouvrage apporte un certain nombre d'éclaircissements et révise certains à priori. Entre 1850 et 1913, le prix du transport diminue certes de…mehr

Produktbeschreibung
A la veille du Premier conflit mondial, le réseau ferré suisse est l'un des plus dense d'Europe. Le percement des tunnels du Gothard et du Simplon font déjà du réseau national la plaque-tournante naturelle du trafic de transit européen. A cette époque, tous les observateurs s'accordent également à dire que l'arrivée des chemins de fer a eu des effets bénéfiques sur l'économie du pays.
En centrant l'analyse sur les politiques tarifaires marchandises, cet ouvrage apporte un certain nombre d'éclaircissements et révise certains à priori. Entre 1850 et 1913, le prix du transport diminue certes de 85% en Suisse. Les conséquences de la rupture irrémédiable de la barrière des distances sont cependant ambivalentes : ruine pour certains secteurs peu compétitifs ; décollage pour d'autres qui profitent de l'arrivée à bas prix des matières premières ou de l'accessibilité à de nouveaux marchés lointains. Au fil des pages, il apparaît que ce sont davantage les constructions tarifaires extrêmement complexes des compagnies suisses que la position privilégiée de leur réseau au centre de l'Europe ferroviaire qui ont permis de capter une grande partie du trafic de transit européen. Une situation qui perdure aujourd'hui encore.
Autorenporträt
L'auteur: Docteur en histoire économique et sociale, Gérard Duc a occupé pendant cinq ans un poste d'assistant à l'Université de Genève, avant d'effectuer des séjours scientifiques à Paris VIII-Nanterre et à Cologne. Actuellement historien indépendant, il est l'un des fondateurs de Pro-histoire (www.prohistoire.ch), un cabinet d'historiens actif en Suisse romande.