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Au Burkina Faso, comme dans beaucoup de pays africains colonisés, la place des langues est un sujet sensible. Après les indépendances, c'est souvent la langue du colonisateur qui est devenue officielle alors que les langues nationales, innombrables, n'ont pu prétendre à un statut privilégié et restent marginalisées. Dans les pays mais aussi dans les écoles, s'est construit une tension entre le rejet et le désir d'apprivoiser cette langue de l'autre, à la fois étrangère et familière, prestigieuse et barbare mais dans tous les cas imposante. Dans le cas du Burkina, il est aussi difficile de…mehr

Produktbeschreibung
Au Burkina Faso, comme dans beaucoup de pays africains colonisés, la place des langues est un sujet sensible. Après les indépendances, c'est souvent la langue du colonisateur qui est devenue officielle alors que les langues nationales, innombrables, n'ont pu prétendre à un statut privilégié et restent marginalisées. Dans les pays mais aussi dans les écoles, s'est construit une tension entre le rejet et le désir d'apprivoiser cette langue de l'autre, à la fois étrangère et familière, prestigieuse et barbare mais dans tous les cas imposante. Dans le cas du Burkina, il est aussi difficile de maîtriser le français que de le rejeter totalement. En effet, la langue, outre sa fonction éducative et administrative, remplit également une fonction de communication, à l'intérieur du pays et au delà de ses frontières. Il y a ainsi un déséquilibre entre les langues indigènes et les langues du colonisateur.
Autorenporträt
Fiona Graber est enseignante de français en Suisse. Elle a obtenu un Bachelor universitaire ès Lettres en français moderne,linguistique et histoire des religions à l'Université de Lausanne en 2010 et un Master en enseignement secondaire I, didactiques du français et d'éthique et cultures religieuses à la Haute Ecole Pédagogique de Lausanne en 2012.