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Réflexions sur la création d'un théâtre populaire autour de l'étude des expériences passées (de la Révolution française au théâtre de Bussang de Maurice Pottecher), avec une série de propositions matérielles, économiques et artistiques. " Il s¿est produit un fait remarquable depuis dix ans. L¿art français, le plus aristocratique de tous les arts, s¿est aperçu que le Peuple existait. ¿ Il le connaissait bien comme matière à discours, à roman, à drame, ou à tableau,... « Admirable sujet à mettre en vers latins ! »... Mais il ne comptait pas avec lui, comme avec un être vivant, un public et un…mehr

Produktbeschreibung
Réflexions sur la création d'un théâtre populaire autour de l'étude des expériences passées (de la Révolution française au théâtre de Bussang de Maurice Pottecher), avec une série de propositions matérielles, économiques et artistiques. " Il s¿est produit un fait remarquable depuis dix ans. L¿art français, le plus aristocratique de tous les arts, s¿est aperçu que le Peuple existait. ¿ Il le connaissait bien comme matière à discours, à roman, à drame, ou à tableau,... « Admirable sujet à mettre en vers latins ! »... Mais il ne comptait pas avec lui, comme avec un être vivant, un public et un juge. Les progrès du socialisme ont attiré l¿attention et les convoitises des artistes vers le souverain nouveau, dont les politiciens étaient jusqüà présent les interprètes uniques : auteurs et acteurs tout ensemble. Ils ont découvert le peuple à leur tour, ¿ découvert, si j¿ose dire, un peu à la façon dont les explorateurs d¿aujourd¿hui découvrent une terre inconnue : comme un débouché pour leurs produits."
Autorenporträt
Romain Rolland, né à Clamecy (Nièvre) le 29 janvier 1866 et mort à Vézelay le 30 décembre 1944, est un écrivain français, lauréat du prix Nobel de littérature de 1915. D¿une culture forgée par la passion de l¿art et de la musique (opéra, Michel-Ange, Scarlatti, Lully, Beethoven, amitié avec Richard Strauss) et le culte des héros, il chercha sa vie durant un moyen de communion entre les hommes. Son exigence de justice le poussa à souhaiter la paix « au-dessus de la mêlée » pendant et après la Première Guerre mondiale. Il est animé par un idéal humaniste et la quête d¿un monde non violent, par son admiration pour Léon Tolstoï, grande figure de la non-violence, par les philosophies de l¿Inde (conversations avec Rabindranath Tagore et Gandhi), l¿enseignement de Râmakrishna et Vivekananda, par sa fascination pour ¿Abd-al-Bah¿¿ (il y fait référence dans Clerambault), puis par le « monde nouveau » qu'il espérait voir se construire en Union soviétique. Il se trouve à partir du milieu des années 1920, de par son engagement de plus en plus affirmé en faveur de l¿URSS, au c¿ur des réseaux de soutien au régime soviétique et devient le plus connu des « Amis de l¿URSS » européens.