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Le règne de Jayavarman IV est traditionnellement associé au site de Koh Ker dans l histoire du Cambodge ancien. Ce souverain aurait abandonné la capitale angkorienne pour installer le siège de son pouvoir (921-941) à quelque cent vingt kilomètres plus à l est, dans un lieu certainement peu peuplé Chok Gargyar , connu aujourd hui sous le nom de Koh Ker. A sa mort et son fils, Harsavarman II, vers 944, son successeur R jendravarman réinstalle la capitale à Angkor sans qu on puisse vraiment expliquer ce retour : Koh Ker, dès lors abandonné par les rois,semblerait n avoir pas survécu à cet…mehr

Produktbeschreibung
Le règne de Jayavarman IV est traditionnellement associé au site de Koh Ker dans l histoire du Cambodge ancien. Ce souverain aurait abandonné la capitale angkorienne pour installer le siège de son pouvoir (921-941) à quelque cent vingt kilomètres plus à l est, dans un lieu certainement peu peuplé Chok Gargyar , connu aujourd hui sous le nom de Koh Ker. A sa mort et son fils, Harsavarman II, vers 944, son successeur R jendravarman réinstalle la capitale à Angkor sans qu on puisse vraiment expliquer ce retour : Koh Ker, dès lors abandonné par les rois,semblerait n avoir pas survécu à cet abandon. Cependant, le nombre, l importance et la diversité des monuments de la capitale de Jayavarman IV dépassent la période de règne et de construction de ce monarque. Il est donc permis d admettre que l abandon total et immédiat de Koh Ker par la population, après la disparition du roi, est peu vraisemblable. Son existence, au-delà des deux décennies de règne, semble confirmée par le témoignage de certains monuments dits du " style de Koh Ker ", construits loin de l éphémère capitale, tels le prasat Kravan à Angkor ou le prasat Neang Khmau dans la province de Takeo...etc.
Autorenporträt
Né au Cambodge,l'auteur est diplômé,en 2004,de l¿Université royale des Beaux-arts de Phnom Penh en archéologie. Il a obtenu,en 2006,un master à l¿Université de la Sorbonne Nouvelle-Paris III. Il a soutenu sa thèse de doctorat en 2011,recevant le grade de docteur de la Sorbonne en archéologie et histoire de l¿art de l¿Asie du Sud et du Sud-Est.