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L'ouvrage posthume de Saint-Yves d'Alveydre intitulé Mission de l'Inde, qui fut publié en 1910 , contient la description d'un centre initiatique mystérieux désigné sous le nom d'Agarttha ; beaucoup de lecteurs de ce livre durent d'ailleurs supposer que ce n'était là qu'un récit purement imaginaire, une sorte de fiction ne reposant sur rien de réel. En effet, il y a là-dedans, si l'on veut y prendre tout à la lettre, des invraisemblances qui pourraient, au moins pour qui s'en tient aux apparences extérieures, justifier une telle appréciation ; et sans doute Saint-Yves avait-il eu de bonnes…mehr

Produktbeschreibung
L'ouvrage posthume de Saint-Yves d'Alveydre intitulé Mission de l'Inde, qui fut publié en 1910 , contient la description d'un centre initiatique mystérieux désigné sous le nom d'Agarttha ; beaucoup de lecteurs de ce livre durent d'ailleurs supposer que ce n'était là qu'un récit purement imaginaire, une sorte de fiction ne reposant sur rien de réel. En effet, il y a là-dedans, si l'on veut y prendre tout à la lettre, des invraisemblances qui pourraient, au moins pour qui s'en tient aux apparences extérieures, justifier une telle appréciation ; et sans doute Saint-Yves avait-il eu de bonnes raisons de ne pas faire paraître lui-même cet ouvrage, écrit depuis fort longtemps, et qui n'était vraiment pas mis au point. Jusque-là, d'un autre côté, il n'avait guère, en Europe, été fait mention de l'Agarttha et de son chef, le Brahmâtmâ, que par un écrivain fort peu sérieux, Louis Jacolliot, dont il n'est pas possible d'invoquer l'autorité ; nous pensons, pour notre part, que celui-ci avait réellement entendu parler de ces choses au cours de son séjour dans l'Inde, mais il les a arrangées, comme tout le reste, à sa manière éminemment fantaisiste. Mais il s'est produit, en 1924, un fait nouveau et quelque peu inattendu : le livre intitulé Bêtes, Hommes et Dieux, dans lequel M. Ferdinand Ossendowski raconte les péripéties du voyage mouvementé qu'il fit en 1920 et 1921 à travers l'Asie centrale, renferme, surtout dans sa dernière partie, des récits presque identiques à ceux de Saint-Yves ; et le bruit qui a été fait autour de ce livre fournit, croyons-nous, une occasion favorable pour rompre enfin le silence sur cette question de l'Agarttha.
Autorenporträt
René Guénon, né le 15 novembre 1886 à Blois, en France et mort le 7 janvier 1951 au Caire, en Égypte, est un auteur français, « figure inclassable de l¿histoire intellectuelle du xxe siècle ». Il a publié dix-sept ouvrages de son vivant, auxquels s'ajoutent dix recueils d'articles publiés à titre posthume, soit au total vingt-sept titres régulièrement réédités. Ces livres ont trait principalement à la métaphysique, au symbolisme, à l'ésotérisme et à la critique du monde moderne. Dans son ¿uvre, il se propose soit d'« exposer directement certains aspects des doctrines métaphysiques de l'Orient », doctrines métaphysiques que René Guénon définissait comme étant « universelles », soit d'« adapter ces mêmes doctrines [pour des lecteurs occidentaux] en restant toujours strictement fidèle à leur esprit ». Il ne revendiquait que la fonction de « transmetteur » de ces doctrines6, dont il déclarait qu'elles sont de nature essentiellement « non individuelle », reliées à une connaissance supérieure, « directe et immédiate », qu'il nomme « intuition intellectuelle ». Ses ouvrages, écrits en français (il a également contribué en arabe à la revue El Maarifâ), sont traduits en plus de vingt langues. Son ¿uvre oppose les civilisations restées fidèles à l'« esprit traditionnel », qui selon lui « n'a plus de représentant authentique qu'en Orient », à l'ensemble de la civilisation moderne considérée comme déviée. Elle a modifié en profondeur la réception de l'ésotérisme en Occident dans la seconde moitié du xxe siècle et a eu une influence marquante sur des auteurs aussi divers que Mircea Eliade, Antonin Artaud, Raymond Queneau, René Daumal, Simone Weil et André Breton.