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L'objectif de cette thèse est d'étudier, chez les enfants de 3 à 8 ans, la mémoire à long terme des durées, dans 2 types de tâches d'estimation du temps : 1) bissection temporelle, qui relèverait plus d'une tâche de mémoire explicite, et 2) reproduction d'une durée apprise par imitation-copie, qui relèverait plus d'une tâche de mémoire implicite. En bissection temporelle, une tâche interférente ou un allongement de l'intervalle de rétention provoque un oubli des durées standard chez tous les enfants. Néanmoins, cet oubli est moins sévère à 3 qu'à 5 ans, et à 5 qu'à 8 ans. En revanche, avec un…mehr

Produktbeschreibung
L'objectif de cette thèse est d'étudier, chez les enfants de 3 à 8 ans, la mémoire à long terme des durées, dans 2 types de tâches d'estimation du temps : 1) bissection temporelle, qui relèverait plus d'une tâche de mémoire explicite, et 2) reproduction d'une durée apprise par imitation-copie, qui relèverait plus d'une tâche de mémoire implicite. En bissection temporelle, une tâche interférente ou un allongement de l'intervalle de rétention provoque un oubli des durées standard chez tous les enfants. Néanmoins, cet oubli est moins sévère à 3 qu'à 5 ans, et à 5 qu'à 8 ans. En revanche, avec un apprentissage implicite des durées, les enfants ont un meilleur maintien de celles-ci en mémoire à long terme. À 5 ans, ils se rappellent de la durée apprise par imitation après 6 mois, tandis qu'à 3 ans, ils montrent des signes d'oubli après 24 ou 48 heures. Ceci serait dû à un début d'explicitation des connaissances temporelles apprises par l'action chez les enfants de 5 ans.
Autorenporträt
Anne-Claire Rattat est maître de conférences en psychologie à l''Université de Toulouse, CUFR J-F Champollion, et membre du laboratoire Octogone-ECCD (Equipe Cognition, Communication et Développement).