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Le 30 juin 1960, le Congo n'est plus une colonie belge mais un État indépendant. Rapidement, la riche province du Katanga fait sécession sous la conduite de Moïse Tshombe, ennemi politique du Premier ministre Patrice Lumumba, profitant de l'inertie d'une Belgique plus préoccupée par ses problèmes propres que soucieuse de ses intérêts en Afrique. Nombreux furent les Belges qui, de bonne foi, ont cru au succès de " la sécession du Katanga ". Un ensemble d'éléments permit d'y croire pendant quelques semaines : les attitudes du roi Baudouin et du gouvernement Eyskens allaient dans ce sens. C'était…mehr

Produktbeschreibung
Le 30 juin 1960, le Congo n'est plus une colonie belge mais un État indépendant. Rapidement, la riche province du Katanga fait sécession sous la conduite de Moïse Tshombe, ennemi politique du Premier ministre Patrice Lumumba, profitant de l'inertie d'une Belgique plus préoccupée par ses problèmes propres que soucieuse de ses intérêts en Afrique. Nombreux furent les Belges qui, de bonne foi, ont cru au succès de " la sécession du Katanga ". Un ensemble d'éléments permit d'y croire pendant quelques semaines : les attitudes du roi Baudouin et du gouvernement Eyskens allaient dans ce sens. C'était sans compter avec la prise de position négative des Nations Unies et des États-Unis qui souhaitaient bouter les Belges hors du Congo et surtout de ne pas exporter la Guerre froide en Afrique. Mais s'appuyant initialement sur le gouvernement de Patrice Lumumba, les Nations Unies allaient rapidement déchanter. Au départ, le Secrétaire général Dag Hammarskjöld fut persuadé que tous les ennuis qu'il rencontrait étaient dus à l'omniprésence des Belges. Une fois ceux-ci partis, pensait-il, tout rentrerait dans l'ordre. Il n'en fut rien : l'ONUC dut reconquérir le Katanga par la force des armes pour le compte du gouvernement congolais. Il fallut deux ans et demi, pour réduire les gendarmes katangais, chasser les mercenaires, au prix de nombreuses vies, et mettre fin à la sécession du Katanga. Les Européens restés sur place, souvent avec courage, seront quant à eux baptisés " Katangaleux ". L'auteur de cet ouvrage fut l'un d'eux. Ce livre leur est dédié et vise à les sauver de l'oubli.
Autorenporträt
Jacques Brassinne de La Buissière, licencié en sciences politiques et diplomatiques, en sciences administratives et en sciences coloniales (1952) et docteur en sciences politiques (1991) de l¿Université Libre de Bruxelles, fit partie de la Mission Technique Belge au Katanga en 1960, dirigée par Harold d¿Aspremont Lynden, futur ministre des Affaires africaines. Il fit également partie du Bureau Conseil de l¿État du Katanga (1960¿1963), géré par le professeur René Clémens. Il fut, ultérieurement, chef de Cabinet des ministres Jean Gol et François-Xavier de Donnéa. Annobli en 1988, il termina sa carrière comme secrétaire général du Conseil régional wallon.
Rezensionen
"Dans un gros livre de 663 pages, Jacques Brassinne nous livre, avec une exactitude admirable et un remarquable sens du détail, l'histoire d'une des plus étonnantes aventures de la decolonisation."
(Olivier de Trazegnies, Museum Dynasticum XXIX 2017-2)