20,99 €
inkl. MwSt.

Versandfertig in 6-10 Tagen
payback
10 °P sammeln
  • Broschiertes Buch

Le Forum de coopération Chine Afrique (FOCAC) initié en 2000, institutionnalisait la coopération sino-africaine. Ce cadre de concertation interrégionale avait suscité beaucoup d'espoir auprès des politiques africains, au regard des promesses de financement massifs et de partenariats Win Win annoncés par Pékin. Mais après plus d'une décennie de coopération, le constat semble tout autre. Les échanges commerciaux engagés entre la Chine et ses partenaires africains apparaissent entièrement déficitaires pour les États comme la Côte d'Ivoire et le Sénégal. Le Burkina Faso, qui n'est pas parti au…mehr

Produktbeschreibung
Le Forum de coopération Chine Afrique (FOCAC) initié en 2000, institutionnalisait la coopération sino-africaine. Ce cadre de concertation interrégionale avait suscité beaucoup d'espoir auprès des politiques africains, au regard des promesses de financement massifs et de partenariats Win Win annoncés par Pékin. Mais après plus d'une décennie de coopération, le constat semble tout autre. Les échanges commerciaux engagés entre la Chine et ses partenaires africains apparaissent entièrement déficitaires pour les États comme la Côte d'Ivoire et le Sénégal. Le Burkina Faso, qui n'est pas parti au FOCAC, subit également la domination chinoise, qui du reste est source de nombre de conséquences. La faible compétitivité des économies Ouest africaines face aux produits chinois est le fait de facteurs majeurs tels que : la sous-industrialisation, l'absence d'infrastructures de base et le manque d'investissements conséquents susceptibles de soutenir le développement du secteur privé. Pour parvenir à plus d'équilibre dans les échanges commerciaux avec la Chine, ces États Ouest africains devront engager des réformes économiques profondes à l'instar du Nigeria, de Maurice et de l'Afrique du Sud.
Autorenporträt
Yrsaona Urbain DABIRE est 2ème Secrétaire à l'Ambassade du Burkina Faso à Genève. Il a étudié le droit à l'Université de Ouagadougou, puis la diplomatie à l¿École Nationale d'Administration et de Magistrature (ENAM) du Burkina Faso. Il est titulaire d'un master en Relations internationales et diplomatie, obtenu à SWISS UMEF Univerty de Genève.