
De l'amour de soi
L'transition de la tyrannie sur l'amour de soi et les relations humaines
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Dans le chapitre "De l'amour de soi-même sous la tyrannie" de l'uvre "De la Tyrannie" de Vittorio Alfieri, l'auteur explore les effets dévastateurs de la tyrannie sur les affections naturelles de l'homme. Alfieri soutient que la tyrannie est intrinsèquement opposée à la nature humaine, car elle affaiblit ou détruit les liens affectifs que l'homme entretient avec sa patrie, sa famille et ses amis. Sous un régime tyrannique, la sécurité personnelle et celle de ses proches est constamment menacée, ce qui engendre une peur omniprésente. Cette peur conduit soit à un amour excessif de so...
Dans le chapitre "De l'amour de soi-même sous la tyrannie" de l'uvre "De la Tyrannie" de Vittorio Alfieri, l'auteur explore les effets dévastateurs de la tyrannie sur les affections naturelles de l'homme. Alfieri soutient que la tyrannie est intrinsèquement opposée à la nature humaine, car elle affaiblit ou détruit les liens affectifs que l'homme entretient avec sa patrie, sa famille et ses amis. Sous un régime tyrannique, la sécurité personnelle et celle de ses proches est constamment menacée, ce qui engendre une peur omniprésente. Cette peur conduit soit à un amour excessif de soi-même, soit à une indifférence croissante envers ce que l'on craint de perdre. Alfieri observe que, dans une république naissante, les citoyens placent l'amour de la patrie au-dessus de tout, suivi par l'amour de la famille et enfin de soi-même. En revanche, sous la tyrannie, l'individu privilégie sa propre existence au détriment de tout autre attachement. Cet amour de soi n'est pas motivé par la quête de droits, de gloire ou d'honneur, mais par un instinct de survie purement animal. Alfieri compare cette situation à celle des vieillards qui, bien qu'ayant perdu la majeure partie de leur vie, y tiennent davantage que les jeunes, qui sont prêts à la risquer. Ainsi, la vie devient d'autant plus précieuse pour l'esclave qu'elle est incertaine et dévaluée.