Nouvelles Données Sur "homo Erectus"
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Les relations entre différents complexes anatomiques du squelette céphalique sont analysées, en particulier chez Homo erectus. Dans ce but, la scanographie est utilisée pour accéder aux caractères morphologiques internes. Plusieurs autapomorphies proposées pour définir H. erectus ne se vérifient pas puisque les fossiles asiatiques ne se distinguent pas de H. sapiens pour l épaisseur crânienne, sa distribution et la représentation absolue et relative des tables denses et du diploë sur l ensemble du plan sagittal médian qui traverse plusieurs superstructures crâniennes. Puis, un e...
Les relations entre différents complexes anatomiques du squelette céphalique sont analysées, en particulier chez Homo erectus. Dans ce but, la scanographie est utilisée pour accéder aux caractères morphologiques internes. Plusieurs autapomorphies proposées pour définir H. erectus ne se vérifient pas puisque les fossiles asiatiques ne se distinguent pas de H. sapiens pour l épaisseur crânienne, sa distribution et la représentation absolue et relative des tables denses et du diploë sur l ensemble du plan sagittal médian qui traverse plusieurs superstructures crâniennes. Puis, un ensemble de corrélations morphologiques entre le degré évolutif de l endocrâne et la position relative des structures osseuses de la voûte est mis en évidence. A l opposé, l expansion de la pneumatisation des os frontal et temporal est un phénomène passif, lié à la place disponible et à la morphologie osseuse. Enfin, il apparaît que les fossiles de Sangiran, Zhoukoudian et Ngandong/Sambungmacan présentent entre eux des différences morphologiques, mais demeurent regroupés au sein de l espèce H. erectus. De plus, les caractères de ces fossiles ne supportent pas une continuité évolutive avec H. sapiens en Asie.
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