
M¿urs de province
Essai d'analyse bakhtinienne de "Madame Bovary"- Avec une préface d'Yvan Leclerc
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Personne ne sait pourquoi Gustave Flaubert a rajouté de sa main, sur la première page du manuscrit définitif de Madame Bovary , celui du copiste, le sous-titre Moeurs de Province . A quelques rares exceptions près, la recherche flaubertienne ne s'est guère penchée sur la question, et depuis la mort du romancier normand, la plupart des éditeurs du roman a tout simplement supprimé le sous-titre, pourtant si significatif notamment pour une compréhension approfondie des intentions critiques de Flaubert vis-à-vis de la société bourgeoise de son époque.Pour l'auteur de cet essai, le pre...
Personne ne sait pourquoi Gustave Flaubert a rajouté de sa main, sur la première page du manuscrit définitif de Madame Bovary , celui du copiste, le sous-titre Moeurs de Province . A quelques rares exceptions près, la recherche flaubertienne ne s'est guère penchée sur la question, et depuis la mort du romancier normand, la plupart des éditeurs du roman a tout simplement supprimé le sous-titre, pourtant si significatif notamment pour une compréhension approfondie des intentions critiques de Flaubert vis-à-vis de la société bourgeoise de son époque.
Pour l'auteur de cet essai, le premier de longue haleine à étudier le sens et la signification du sous-titre, les moeurs provinciales visées par l'écrivain dans son premier roman publié sont avant tout des moeurs langagières . La langue et les langages sont au centre de ce livre, où le personnage le plus troublant, la protagoniste Emma Bovary, est clairement victime de ces moeurs langagières bien que, à certains moments, elle arrive à sortir de leur contrainte et paraître une voix à part entière , tels les personnages romanesques polyphoniques de Dostoïevski vus par Bakhtine.
Pour l'auteur de cet essai, le premier de longue haleine à étudier le sens et la signification du sous-titre, les moeurs provinciales visées par l'écrivain dans son premier roman publié sont avant tout des moeurs langagières . La langue et les langages sont au centre de ce livre, où le personnage le plus troublant, la protagoniste Emma Bovary, est clairement victime de ces moeurs langagières bien que, à certains moments, elle arrive à sortir de leur contrainte et paraître une voix à part entière , tels les personnages romanesques polyphoniques de Dostoïevski vus par Bakhtine.