
L'Art du diable
Imagerie diabolique, mythe et tentation dans l'art
Versandkostenfrei!
Versandfertig in 1-2 Wochen
70,99 €
inkl. MwSt.
PAYBACK Punkte
35 °P sammeln!
C'est le Diable qui tient les fils qui nous remuent ! (Charles Beaudelaire, Les Fleurs du Mal, 1857) Satan, Belzébuth, Lucifer... le Diable possède de multiples noms et visages qui, toujours, furent une grande source d'inspiration pour les artistes. Longtemps commanditées par les instances religieuses, pour en faire, selon les civilisations, un objet de crainte ou de vénération, les représentations du monde des ténèbres eurent souvent vocation à instruire les croyants et à les guider dans le droit chemin. Pour d'autres artistes, tel Hieronymus Bosch, elles étaient un moyen de dénon...
C'est le Diable qui tient les fils qui nous remuent ! (Charles Beaudelaire, Les Fleurs du Mal, 1857) Satan, Belzébuth, Lucifer... le Diable possède de multiples noms et visages qui, toujours, furent une grande source d'inspiration pour les artistes. Longtemps commanditées par les instances religieuses, pour en faire, selon les civilisations, un objet de crainte ou de vénération, les représentations du monde des ténèbres eurent souvent vocation à instruire les croyants et à les guider dans le droit chemin. Pour d'autres artistes, tel Hieronymus Bosch, elles étaient un moyen de dénoncer la dégradation des murs de leurs contemporains. Parallèlement, au fil des siècles, la littérature offrit une nouvelle inspiration aux artistes qui souhaitaient exorciser le mal par sa représentation imagée, notamment au travers les uvres de Dante ou de Goethe. À partir du XIXe siècle, la période romantique, attirée par le potentiel mystérieux et expressif suggéré par un tel sujet, exalta, elle aussi, cet attrait pour le maléfique. La Porte de l'Enfer d'Auguste Rodin, uvre d'une vie, monumentale et tourmentée, est la parfaite illustration de cette passion pour le Mal, et nous permet également d'entrevoir la raison de cette fascination. En effet, quoi de plus envoûtant pour un homme que d'user de son meilleur savoir-faire pour représenter la beauté de la laideur et du diabolique ?