Impacts anthropiques et dynamique érosive dans la Tunisie de l'Ouest
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Situé à la limite de la Dorsale et des hautes Steppes tunisiennes le bassin versant inférieur de l'oued Htab se caractérise par une pluviométrie intense et irrégulière, avec une moyenne annuelle de 276 mm (1958-2008). Ceci se répercute sur le régime de l'écoulement. Le contraste topographique et la dominance d'une pente relativement forte, ainsi que la forme allongée de ce bassin versant (indice de compacité 1.45), favorisent la concentration assez rapide des eaux de ruissellement La quantification de l'occupation des sols sur le bassin versant a révélé le rôle du facteur anthr...
Situé à la limite de la Dorsale et des hautes Steppes tunisiennes le bassin versant inférieur de l'oued Htab se caractérise par une pluviométrie intense et irrégulière, avec une moyenne annuelle de 276 mm (1958-2008). Ceci se répercute sur le régime de l'écoulement. Le contraste topographique et la dominance d'une pente relativement forte, ainsi que la forme allongée de ce bassin versant (indice de compacité 1.45), favorisent la concentration assez rapide des eaux de ruissellement La quantification de l'occupation des sols sur le bassin versant a révélé le rôle du facteur anthropique dans l'aggravation de la crise érosive. Par ses interventions et ses pratiques culturales, particulièrement le défrichement de la végétation spontanée, les labours successifs le sur-pâturage et l'absence d'aménagement approprié, l'homme a fortement modifié le paysage rural. Ainsi, la nappe alfatière a perdu 58.6% de sa superficie entre 1954 et 2000. De même, la forêt n'a conservé que 55% de sa superficie initiale pendant la même période. Le défrichement et l'éclaircissement de la forêt ont des conséquences certaines dans l'accentuation de la dynamique de l'érosion hydrique dans la région.
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