
Gestion intégrée des mauvaises herbes dans la culture du riz semé directement sans labour
Expériences, défis et opportunités
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Le riz (Oryza sativa L.) est la céréale la plus importante au monde, car il constitue l'aliment de base de 70 % de la population mondiale. Ces dernières années, en raison d'une grave pénurie d'eau et de main-d'oeuvre, les agriculteurs ont abandonné la méthode de transplantation au profit du semis direct. Dans le semis direct, les mauvaises herbes constituent le principal obstacle biologique. Des herbicides sont utilisés pour lutter contre les mauvaises herbes dans ce système, mais leur utilisation seule ne permet pas un contrôle efficace et durable. Il est donc nécessaire d'intégre...
Le riz (Oryza sativa L.) est la céréale la plus importante au monde, car il constitue l'aliment de base de 70 % de la population mondiale. Ces dernières années, en raison d'une grave pénurie d'eau et de main-d'oeuvre, les agriculteurs ont abandonné la méthode de transplantation au profit du semis direct. Dans le semis direct, les mauvaises herbes constituent le principal obstacle biologique. Des herbicides sont utilisés pour lutter contre les mauvaises herbes dans ce système, mais leur utilisation seule ne permet pas un contrôle efficace et durable. Il est donc nécessaire d'intégrer l'utilisation d'herbicides à des méthodes culturales de lutte contre les mauvaises herbes, telles que la technique du lit de semence vieilli, différents systèmes de labour, des cultivars compétitifs vis-à-vis des mauvaises herbes, des cultivars capables de lever dans des conditions anaérobies, l'utilisation de résidus de culture comme paillis, des taux de semis élevés, des rangs étroits et un moment et une profondeur d'inondation optimaux. Dans les systèmes de riz semé directement, l'utilisation d'herbicides est indispensable et leur utilisation devrait encore augmenter avec la pénurie croissante de main-d'oeuvre.