Forêt communale pour un développement durable
Étude de faisabilité de la mise en place d'une forêt communale pilote en République centrafricaine
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Depuis la fermeture des industries forestières, l'administration des aires protégées de Dzanga- Sangha (APDS) représente le seul pourvoyeur d'emploi dans la sous-préfecture de Bayanga, avec un faible taux d'embauche. Cela a entraîné donc le développement d'une exploitation anarchique des ressources à l'exemple des marécages à raphia pris en otage et exploités pour le vin et tuiles de revêtement des toitures des cases. Le document présente les résultats des travaux sur les possibilités de la mise en place d'une forêt communale dans la RSDS. L'analyse des résultats issus de l'a...
Depuis la fermeture des industries forestières, l'administration des aires protégées de Dzanga- Sangha (APDS) représente le seul pourvoyeur d'emploi dans la sous-préfecture de Bayanga, avec un faible taux d'embauche. Cela a entraîné donc le développement d'une exploitation anarchique des ressources à l'exemple des marécages à raphia pris en otage et exploités pour le vin et tuiles de revêtement des toitures des cases. Le document présente les résultats des travaux sur les possibilités de la mise en place d'une forêt communale dans la RSDS. L'analyse des résultats issus de l'approche participative révèle la dépendance des populations vis-à-vis de la forêt, d'un point de vue source d'alimentation, de pharmacopée et de revenus, la perturbation de la forêt par des activités anthropiques, le manque de terres agricoles, l'existence d'une saline,la motivation et l'adhésion de tous les acteurs pour une gestion participative des ressources. On estime à 423 palmiers raphia exploités/70 ha/an sur une superficie totale estimée à 882 ha. En vue d'un développement durable des recommandations ont été formulées.
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