Contribution de la télédétection à l'estimation des prélèvements d'eau souterraine
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Le présent rapport montre l'apport de la télédétection pour estimer le volume d'eau prélevé dans les aquifères, pour un climat semi-aride ou aride, tel que celui de notre zone d'étude : le Système Aquifère du Sahara Spatiental. La surface de végétation a d'abord été estimée à partir d'une distribution spatiale des indices de végétation issus du produit MOD13Q1 du capteur MODIS pour une période allant de 2001 à 2011, par un algorithme mettant en évidence les pixels dans le rouge et l'infrarouge. Elle est, en moyenne, presque constante à 500 km2 pour toutes les années. Par...
Le présent rapport montre l'apport de la télédétection pour estimer le volume d'eau prélevé dans les aquifères, pour un climat semi-aride ou aride, tel que celui de notre zone d'étude : le Système Aquifère du Sahara Spatiental. La surface de végétation a d'abord été estimée à partir d'une distribution spatiale des indices de végétation issus du produit MOD13Q1 du capteur MODIS pour une période allant de 2001 à 2011, par un algorithme mettant en évidence les pixels dans le rouge et l'infrarouge. Elle est, en moyenne, presque constante à 500 km2 pour toutes les années. Par ailleurs, l'évapotranspiration a été définie spatialement et statistiquement par le produit MOD16A2, sur l'ensemble du bassin pour 2011. Les statistiques sont issues d'un algorithme assurant la logique basée sur l'équation de Penman-Monteith. Ces statistiques concernant la surface de végétation ont donné le volume total annuel d'eau prélevée car ce volume est évaporé en l'absence de pluie dans le bilan hydrique et la profondeur du bassin ne lui permet pas de varier au niveau du sol. On a prélevé plus de 2,5 milliards de mètres cubes. Cela signifie que l'énormité de la consommation qui est, en effet, de quelques centaines de m3/s.
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