Boko Haram au regard des théories de la reconnaissance
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Des hostilités de Jaijin Biri (décembre 2003) aux enlèvements de plus de 200 lycéennes à Chibok (2014), les activités terroristes de Boko Haram s'avèrent de plus en plus désastreuses. De ce fait, la question centrale de ce travail est : comment peut-on comprendre les phénomènes terroristes de Boko Haram à l'aide des théories de la reconnaissance? Il apparaît que la secte Boko Haram, officiellement Jama'atu Ahlis Sunna Lidda'awati wal-Jihad, est en quête de reconnaissance. De ce fait, faire recours aux armes n'avait jamais été le souhait de son fondateur, Mohammed YUSUF. Mais le...
Des hostilités de Jaijin Biri (décembre 2003) aux enlèvements de plus de 200 lycéennes à Chibok (2014), les activités terroristes de Boko Haram s'avèrent de plus en plus désastreuses. De ce fait, la question centrale de ce travail est : comment peut-on comprendre les phénomènes terroristes de Boko Haram à l'aide des théories de la reconnaissance? Il apparaît que la secte Boko Haram, officiellement Jama'atu Ahlis Sunna Lidda'awati wal-Jihad, est en quête de reconnaissance. De ce fait, faire recours aux armes n'avait jamais été le souhait de son fondateur, Mohammed YUSUF. Mais les réponses du Gouvernement et de l'Administration nigérians, bien qu'étant favorables pour certaines et défavorables pour d'autres, comportent des limites tendant à rendre la secte agressive. Ainsi, un tel déni de reconnaissance qui se concrétise par l'humiliation, l'indignation, la violence, le mépris..., tend à provoquer ou aggraver les phénomènes terroristes en frustrant les militants de Boko Haram, les poussant ainsi à recourir à l'agressivité. Ce travail vise donc à comprendre le comportement du groupe à l'aide des théories de la reconnaissance.