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Thèse de Bachelor de l’année 2006 dans le domaine Art - Architecture / Histoire de l'architecture, Entretien des monuments, note: 2,0, Ecole nationale supérieure d'architecture de montpellier, langue: Français, résumé: « Nous avons perdu la signification propre du verbe « bauen » (bâtir) à savoir habiter » Il paraît qu’aujourd’hui la signification du mot habiter n’est plus la même: l’Architecture- n’est –ce pas grâce au premier besoin d’habitation que l’architecture s’est développée ? Quel rapport existe-t-il aujourd’hui entre l’habitation et l’architecture? Le texte suivant veut analyser…mehr

Produktbeschreibung
Thèse de Bachelor de l’année 2006 dans le domaine Art - Architecture / Histoire de l'architecture, Entretien des monuments, note: 2,0, Ecole nationale supérieure d'architecture de montpellier, langue: Français, résumé: « Nous avons perdu la signification propre du verbe « bauen » (bâtir) à savoir habiter » Il paraît qu’aujourd’hui la signification du mot habiter n’est plus la même: l’Architecture- n’est –ce pas grâce au premier besoin d’habitation que l’architecture s’est développée ? Quel rapport existe-t-il aujourd’hui entre l’habitation et l’architecture? Le texte suivant veut analyser ce rapport en se servant d’un exemple d’auto-construction, plus précisément, des favelas (bidonvilles) qui incorporent des constructions primitives de l’habitat ; une architecture sans architectes. 1.Qu’est-ce qu’ une habitation? « Habiter » représente un des instincts primordiaux pour l’homme. Pour mieux décrire cet « instinct » de créer une habitation, servons nous d’ une image familière, d’un jeu auquel tout le monde a déjà joué : L’image est quelconque et peut être déplacée á n’importe quel endroit, n’importe quel moment : Deux enfants jouent dans le jardin, dans la cour, dans la forêt ou dans la maison, ils ne possèdent aucun outil particulier, ni de jouets, ni de règles pour ce jeu, seulement leur propre imagination et créativité. Après une première décision spontanée, les deux enfants vont chercher des « matériaux » afin de réaliser leur jeu , le jeu de créer une petite habitation . Un parapluie sous une couverture peut être suffisant pour un premier abri, les enfants vont se cacher, « s’abriter », se retirer dans cet endroit où, avec un peu d’imagination, ils vont inventer leur propre monde, un monde qui n’a plus rien à voir avec le monde qui les entoure. Dans un premier temps, les enfants n’ont peut-être pas l’intention de construire une habitation au sens premier car ils sont déjà logés, ils possèdent déjà le domicile parental. Le jeu peut être considéré alors comme un jeu de « délimitation »: En créant leur propre « monde », les enfants se bornent, se retirent dans leur nouvel espace et s’approprient ce dernier, l’espace qui n’est plus celui de leur parents mais le leur. Cet espace personnel peut être considéré comme une délimitation entre l’extérieur et l’intérieur, il est essentiel. Cet instinct de créer un propre espace, une habitation propre, peut également être décrit comme faisant partie de la« pensée sauvage » des premiers hommes primitifs. Une pensée qui a été formulée pour la première fois par Lévi-Strauss au milieu du 20ième siècle.