Le carcinome tubaire
Etude anatomo-clinique d'une série de 27 cas
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Les tumeurs de la trompe sont rares et comprennent essentiellement des carcinomes, qui représentent de 0,3 à 1,1% des tumeurs du tractus génital féminin. Nous rapportons une série multicentrique de 27 cas de carcinome tubaire. La majorité des carcinomes sont de type séreux de haut grade et se caractérisent par la positivité de WT1, une surexpression de la p53 et de la p16 alors que les carcinomes endométrioïdes expriment à l'inverse les récepteurs hormonaux, associés un marquage nucléaire diffus avec la bêta-caténine et l'absence d'expression de WT1, de la p53 et de la p16. Un...
Les tumeurs de la trompe sont rares et comprennent essentiellement des carcinomes, qui représentent de 0,3 à 1,1% des tumeurs du tractus génital féminin. Nous rapportons une série multicentrique de 27 cas de carcinome tubaire. La majorité des carcinomes sont de type séreux de haut grade et se caractérisent par la positivité de WT1, une surexpression de la p53 et de la p16 alors que les carcinomes endométrioïdes expriment à l'inverse les récepteurs hormonaux, associés un marquage nucléaire diffus avec la bêta-caténine et l'absence d'expression de WT1, de la p53 et de la p16. Une séquence de carcinogenèse tubaire a été décrite allant jusqu'au carcinome in situ dénommé STIC (Serous Tubal Intraepithelial Carcinoma), préférentiellement localisé au niveau du pavillon tubaire. Le STIC serait le précurseur des carcinomes tubaires mais également celui d'une partie des carcinomes séreux de haut grade ovariens et péritonéaux. A l'inverse de la p53 qui est impliquée très précocement dans la carcinogenèse tubaire, dès le stade prénéoplasique de signature p53, nous démontrons que la p16 n'intervient que très tardivement au moment de la transformation carcinomateuse.
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